Bonjour! Mon nom est André Bergeron et je suis restaurateur au Centre de conservation du Québec. C’est pour moi un grand plaisir que de vous présenter la 3e édition de L’archéologue et la conservation : vade-mecum québécois.
L’archéologue et la conservation, c’est un peu comme un manuel de secourisme pour les artefacts qu’on retrouve en contexte archéologique. C’est aussi une façon de créer des liens entre la pratique de l’archéologie et celle de la conservation. Et c’est aussi, un peu, comme une espèce d’introduction à la conservation archéologique. Donc, c’est un peu tout ça à la fois.
Dans ses grandes lignes, le vade-mecum reprend la structure des deux premières éditions, mais avec du nouveau contenu. Évidemment, tous les textes ont été revus et actualisés, et on a ajouté aussi beaucoup de photographies pour faciliter la consultation de l’ouvrage. Le vade-mecum, on peut le télécharger sur un téléphone par exemple, sur une tablette, et on peut aussi l’imprimer pour le consulter sur le terrain, si les moyens électroniques ne sont pas disponibles.
Le grand nouveau, c’est… On a parlé du nouveau contenu. On a, par exemple, une nouvelle section sur l’art rupestre, par exemple. On a une nouvelle section sur les propriétés des métaux. On a, beaucoup… porté une attention particulière sur la facilité de la consultation. Ce qui n’était pas le cas des deux premières éditions, parce qu’on avait un papier spécial imprimé pour résister à la déchirure, donc ça portait des limitations aux nombres de photographies qu’on pouvait mettre.
Je dirais que le vade-mecum, c’est un outil spécialisé pour la communauté archéologique avant toute chose, parce que c’est un outil de travail qui va leur servir avant, pendant et après la fouille. Je m’explique : avant la fouille, pour bien planifier une stratégie de conservation sur le terrain, par exemple. Pendant la fouille, pour savoir comment effectuer le prélèvement d’un objet ou d’une structure fragile. Et après la fouille, et bien, pour savoir comment mettre en œuvre les grandes lignes de la conservation préventive des collections. Alors dans ce sens-là, c’est un outil qui sert à toutes les étapes de la recherche archéologique.
La mise en ligne de la 3e édition du vade-mecum va favoriser la diffusion des connaissances liées à la conservation archéologique, ce qui va amener une meilleure préservation, on espère, sur le long terme, pour le patrimoine archéologique du Québec. C’était l’objectif de la première édition du vade-mecum paru il y a maintenant 30 ans, et c’est un objectif qui se poursuit encore aujourd’hui. Alors, bonne lecture!
Date de mise à jour : 20 mai 2021