Dès la conception de l’œuvre, son entretien et sa conservation peuvent être optimisés par plusieurs facteurs.
À l’extérieur, éviter les formes en « cuvette » dans lesquelles l’eau s’accumule.
Prévoir un accès facile à toutes les parties de l’œuvre est essentiel pour son entretien.
La difficulté d'accès peut parfois compliquer l'entretien, comme dans ce cas où il est nécessaire de se hisser à l'intérieur de l'œuvre pour faire l'entretien système d'éclairage de cette œuvre lumineuse. Photo : Société de transport de Montréal
Pour permettre un éventuel déplacement obligé, sans bris et à moindre coût, l’œuvre devra être démontable. Prévoir une façon de faire qui ne l’abîmera pas et qui ne la modifiera pas si, par exemple, le bâtiment où elle se trouve est démoli ou modifié.
Prévenir le vandalisme ou les bris accidentels en donnant à l’œuvre des formes qui n’encourageront pas les grimpeurs. Autant que possible :
Autour d’une sculpture, prévoir :
À la longue, l’eau ou l’humidité accumulée dans une sculpture provoque la corrosion du métal et la prolifération de moisissures ou de lichens, fait pourrir le bois et salit les matériaux.
Détail d’une sculpture en pierre du Chemin de croix (1919), réalisé par Delwaide et Goffin, au sanctuaire du lac Bouchette, montrant la prolifération de mousse causée par un drainage déficient qui retient l’eau. Photo : CCQ, Isabelle Paradis
Date de mise à jour : 24 janvier 2020