Certaines œuvres d’art public montrent aujourd’hui des signes de dégradation. Leur conservation comporte des défis, étant donné, entre autres :
Les plus grands facteurs de risque pour la conservation des œuvres d’art public se trouvent souvent dans leur environnement. La conservation des œuvres situées à l’extérieur est particulièrement préoccupante, puisqu’elles sont exposées :
L’œuvre peut aussi être déplacée à la suite de modifications au bâtiment ou au site où elle s’intègre, ce qui peut la placer dans des conditions inappropriées de conservation.
De plus, certains changements à l’environnement immédiat d’une œuvre d’art peuvent altérer la lecture qui devait en être faite selon l’artiste.
Dès l’étape de conception d’un projet d’art public, il est possible :
Une fois les œuvres installées, il faut d’abord les maintenir dans les meilleures conditions possibles pour ralentir leur dégradation. C’est d’autant plus important pour celles qui se trouvent à l’extérieur.
Le seul moyen de protéger les œuvres et de ralentir leur dégradation consiste à les entretenir régulièrement selon des méthodes adéquates. C’est la seule manière d’éviter des restaurations coûteuses à court terme.
Entretenir régulièrement une œuvre permet de prévenir ou de retarder sa détérioration. Photo : CCQ
Nettoyage d’un relief en béton de Jordi Bonet intitulé Citius, Altius, Fortius (1976), à la station Pie IX du métro de Montréal. Photo : CCQ, Gina Garcia
Par ailleurs, à une plus grande échelle, une sensibilisation et une éducation de la population à l’importance de la présence de l’art dans son environnement sont les meilleurs moyens de faire aimer les œuvres, de les faire respecter et de les protéger du vandalisme. La création d’un climat favorable à la réception d’une œuvre d’art public est toujours gagnante auprès de la population.
Les partenaires engagés dans les projets d’art public, tels les propriétaires et les artistes, comprennent de plus en plus l’importance de la conservation des œuvres d’art public et qu’un travail de collaboration est nécessaire pour relever ce défi. Ils prévoient les meilleures conditions possibles pour en garantir la durabilité, et ce, dès la conception ou la sélection d’une œuvre nouvelle.
Plus on se préoccupe tôt de la conservation des œuvres d’art public, mieux elles résistent à l’usure du temps. Tous les partenaires d’un projet sont donc invités à collaborer pour adopter les mesures propres à retarder la dégradation des œuvres.
La participation des partenaires est importante à toutes les étapes du projet :
Date de mise à jour : 23 janvier 2020