La conservation archéologique est une spécialisation du vaste domaine de la conservation des biens culturels. Elle s’intéresse avant tout à l’archéologie en tant que discipline. La plupart du temps, ce sont des restaurateurs qui vont mettre en œuvre la conservation archéologique, mais d’autres intervenants peuvent y contribuer, depuis l’archéologue qui planifie une intervention sur un site ou qui en exécute la fouille, jusqu’au registraire qui reçoit le dépôt d’une collection.
La conservation archéologique est une démarche de préservation non seulement des objets découverts par l’archéologue, mais également des sites et des données de sa fouille. On la retrouve à toutes les étapes de la recherche archéologique, depuis la fouille jusqu’à l’étape de mise en valeur.
L'application de mesures de conservation destinées à favoriser la préservation de la culture matérielle mise au jour par l'archéologue est plus qu'une simple affaire de bon sens : elle exige des connaissances, des moyens financiers, des infrastructures appropriées et un personnel qualifié. La conservation archéologique est un sujet d’une grande importance pour la pratique de l’archéologie; sa mise en œuvre concerne toute la communauté archéologique et ne se limite pas à la seule pratique du restaurateur.
Définition des mots conservation et restauration.
Ce texte est adapté du dossier thématique sur la conservation archéologique, diffusé sur le site Web du Réseau Archéo-Québec. De André Bergeron, Blandine Daux, Jean Dendy, Ariane Lalande, Kateri Morin et France Rémillard, restaurateurs, atelier Archéologie et ethnologie, Centre de conservation du Québec.
Date de mise à jour : 16 mars 2018